Molika + Oliver

Molika et Oliver se sont unis le 8 juillet dernier, dans un magnifique mas provençal au nord d’Aix en Provence.

Un mariage estival tout en extérieur comme je les aime, et divinement photographié par Laurent Brouzet.

Je vous laisse avec eux, ils vont tout vous raconter.

Amélie

VOTRE HISTOIRE

Elle est littéralement tombée…non pas sous mon charme (en tout cas pas dès le début) mais tombée en skis, à cause de moi.

Nous sommes partis une semaine au ski en école d’ingénieurs, elle en 1ere année, moi en 2eme. C’était ma chance de la connaître sans passer pour un lourdeau. Molika ne sachant pas skier, je lui ai gentiment proposé de lui apprendre. A la 1ere descente ou plutôt à la 1ere entrée de piste verte, nos skis s’entremêlent et c’est la chute. Sa main coupée par mes carres de skis,direction les urgences. Son tendon est touché. Opération de sa main dans la nuit. 12 points de suture. Rééducation de plusieurs mois…

Pendant qu’elle passait la nuit aux urgences, à se dire qu’un inconnu l’avait marqué à vie, moi, je culpabilisais tout en disant à mes amis qu’elle serait la femme de ma vie.

Depuis cette chute, il y a déjà 12 ans, nous ne nous sommes plus quittés et nous nous sommes même installés près des montagnes pour skier davantage 🙂

LA DEMANDE EN MARIAGE

J’avais tout prévu pour faire ma demande à Turin, où Molika avait fait un stage et surtout c’était le lieu de nos premiers long week end en amoureux. J’avais organisé un jeu de piste qui passait dans différents endroits, rues et restaurants que nous avions visités il y a une dizaine d’années.

Malheureusement 3 jours avant le départ, l’Italie ferma ses frontières aux voyageurs français du fait des restrictions COVID. Gros coup dur… Je devais trouver autre chose.

Une semaine plus tard, nous devions partir en vacances en Tanzanie, je demande donc à notre guide s’il pouvait organiser une surprise de dernière minute. Seule consigne, pas en haut du Kilimandjaro car d’une part je ne savais pas si on allait y arriver et d’autre part, c’était mon cadeau de mes 30 ans.

On est bien arrivés au sommet mais c’est Molika qui m’a fait sa demande à laquelle j’ai répondu « tu n’as pas le droit de faire ça ».

Quelques jours plus tard, pendant un safari dans le Serengeti, le guide nous avait réservé une nuit en lodge avec dîner privé dans une tente isolée pour que je puisse lui faire ma demande. Molika a vu le coup venir dès l’arrivée au lodge, tout était kitch: des fleurs sur notre lit en forme de coeur, du coucher de soleil aux clins d’oeil de notre guide et du personnel demandant toutes les 10 min, discrètement ou pas, si elle avait dit oui, ou encore du jus de pomme pétillant (faute de champagne acheté en ville avant le départ pour le kili) à l’une de ses robes que j’avais glissé dans la valise pour qu’elle puisse se changer.

Alors non, bizarrement, elle n’a pas voulu mettre une robe qu’elle n’avait pas mise depuis 10 ans car il faisait bien trop froid. Oui, c’était kitsch, un kitsch comme on les voit dans les films de Noël qu’on aime détester mais qu’on regarde quand même, avec en final, tout le monde qui dansait et chantait autour de nous.

LA DÉCORATION

Nous avons privilégié de faire une déco pas trop chargée. Étant en extérieur sur tout le déroulé du mariage, notre principal déco a été de donner du liant grâce à notre fleuriste, qui nous a accompagnés dans nos idées. Le reste, cela a été surtout d’apporter quelques touches de déco perso.

Réutiliser sa propre déco : Molika avait en tête l’ambiance qu’elle souhaitait et a acheté au fil de l’eau les éléments de déco ou tout simplement réutiliser la déco de notre appartement (vases asymétriques, lampe etc).

Au-delà du gain financier, cela permettait de ne pas acheter pour ne plus utiliser et d’avoir des objets familiers avec nous comme à la maison.

LE PLUS BEAU SOUVENIR

Notre découverte aussi bien pour moi que pour Molika. Cela lançait émotionnellement une journée qui allait être inoubliable. Une journée qui passe à une vitesse folle et qu´on ne pourra plus contrôler, on se laisse alors emporter et on profite.

LES BONS CONSEILS

Nous avons choisi nos prestataires un a un, il fallait qU’il y ait un feeling, au delà de la qualité du travail.

Bien évidemment, nous avions un budget plus ou moins flexible selon les prestations. Certains coups de cœur valent le coup et peuvent être compensés en partie par quelques à côté qui ne sont pas si importants. Le lieu, le traiteur, le photographe, le DJ et le fleuriste devaient nous correspondre (bon ça fait quasiment tout :))

Notre conseil c´est de les choisir car nous leur faisions confiance. Cerise sur le gâteau, ils se sont tous très bien entendus.

Notre dernier conseil c’est de ne pas oublier qu’un mariage, c’est une union avec les gens qu’on aime, il faut donc profiter d’eux au maximum.