Hello à tous,
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous proposer un format un peu différent de d’habitude.
Il s’agit en effet d’une demande en mariage, immortalisée avec talent par une vidéaste, Céline alias La Fille en Combi.
Guillaume le futur marié va vous raconter toute l’histoire de sa demande en mariage à Claudia, de la genèse au jour j, et même après !
J’ai adoré le lire et j’ai trouvé la vidéo très belle et touchante.
Je vous laisse découvrir tout ça
Amélie
Votre histoire
Claudia (28 ans) et Guillaume (27), nous nous sommes rencontrés au lycée. Tous deux étions en couple à l’époque, mais avons rapidement écarté ces flirts innocents pour laisser libre champ à une histoire plus intense et passionnée.
Au détour d’un DM de maths sur lequel nous planchons de concert, un premier baiser vient embraser les étincelles naissantes. Ce DM, une stratégie de séduction élaborée ? Question légitime…
Les premiers mois et émois passent, quelques doutes naissent quant à la pérennité d’une relation adolescente, mais ils sont vite balayés par une passion débordante. La confiance est aveugle et incite les Lovebirds que nous sommes à quitter le nid familial pour s’installer ensemble sous les projecteurs de la Ville Lumière, théâtre de la cristallisation de notre romance.
Les études supérieures défilent en toile de fond, tandis que l’amour se confronte au quotidien de la vie commune. L’individu s’estompe peu à peu au profit du couple, les corps fusionnent, les modes de pensée s’apprivoisent. Quel meilleur environnement que Paris pour ouvrir l’esprit de deux jeunes étudiants ? Les parcours scolaires diffèrent, le cercle d’amis s’élargit, la séparation géographique vient à plusieurs reprises mettre notre binôme à l’épreuve, mais notre couple demeure un refuge imperturbable.
Le mariage, les enfants, ces grands projets qui traditionnellement jalonnent une relation sont évoqués, mais sans cesse repoussés, afin de consolider et tirer le meilleur parti de notre complicité juvénile. Toutefois, dans le plus grand secret et après 8 ans de relation, j’achète la bague que j’entends utiliser pour demander la main de Claudia. Un solitaire évidemment, classique, avec une touche d’originalité, qui saura la séduire à coup sûr. Se pose dès lors la question de la demande : le lieu, le contexte, la date.
La demande en mariage
Les attentes de Claudia grandissent au fur et à mesure que le temps passe. Et après tant d’années de relation, je souhaite soigner et personnaliser au maximum l’événement.
Si le lieu ne fait aucun doute pour moi – ce sera Paris évidemment, après avoir été contraints de quitter la capitale par nécessité professionnelle – le moment précis et les circonstances demeurent l’objet de longues réflexions dans mon esprit.
Douze années de relation. Claudia s’impatiente, vraiment. De multiples séjours parisiens viennent éveiller ses espoirs, cruellement douchés à chaque fois que la Gare de l’Est la voit embarquer dans un train pour Metz, la main nue. Cela ne peut plus durer, je consens donc à visiter des lieux, contacter des traiteurs et d’autres professionnels pour un mariage en 2024.
De toute évidence, la pression des préparatifs a su stimuler mon imagination romantique. Alors que je me renseigne sur les demandes en mariage classiques, je me surprends à songer à un séjour entièrement dédié à cette déclaration. Je couche mes idées sur le papier : les adresses parisiennes chères à nos yeux, les passions de Claudia, les personnes qu’elle chérit et qui l’inspirent. J’esquisse un itinéraire sur plusieurs jours, mais le séjour manque encore de substance et risque de demander une organisation méticuleuse, ce qui n’est pas mon atout principal, je le concède… Qu’importe, je me lance à corps perdu dans la préparation, durant plus d’un mois.
Un dimanche soir, je préviens Claudia : demain, prépare tes valises, nous partons mardi pour Paris pour 4 jours. Je lui édite l’emploi du temps du séjour, avec des intitulés énigmatiques, mais surtout le « dress code » adapté pour chaque journée. Je savais qu’il s’agissait là d’un point critique pour elle !
Le mardi matin, armés de notre Instax pour capturer chaque instant de cette aventure, nous arrivons pour 10h à Gare de l’Est et nous dirigeons en métro vers Opéra pour poser nos bagages à l’hôtel que j’avais sélectionné pour ce séjour si particulier : l’Hôtel Chouchou, un cadre romantique, une façade haussmanienne avec des stores marinière, un bar guinguette qui rappelle les années 20, des chambres d’un bleu nuit profond, des bains privés qui invitent au rapprochement.
Nous aurons l’occasion de découvrir l’hôtel le soir même, avant cela, je tenais à réaliser notre pèlerinage habituel dans les 5ème et 6ème arrondissements. La rue Mouffetard, qui nous a vus grandir, la librairie Gibert Joseph, la boutique du Petit Prince. En milieu d’après-midi, non loin de la Comédie Française, Claudia aperçoit une amie de longue date, qui était dans la confidence et qui lui propose d’aller essayer des robes de mariée dans une proche boutique. Je profite de ce temps libre pour finaliser les derniers détails du séjour, et les rejoins plus tard pour boire un verre. Cette mise en bouche parisienne s’achève autour d’un repas romantique dans un restaurant où l’on a nos habitudes, du côté de l’Hôtel de Ville.
Le lendemain, le rythme devait s’accélérer. À 10h, nous nous présentons devant le siège social d’une grande marque de mode. Avec une grande simplicité et beaucoup d’entrain, la Directrice Artistique accepte de nous recevoir dans ses locaux, nous fait découvrir ses équipes et ses ateliers, nous expose sa vision, le processus de création au sein de la Maison. Claudia écoute attentivement, ses yeux pétillent, elle passe les doigts sur les étoffes, découvre la prochaine collection en avant-première, et témoigne un grand intérêt pour chaque personne présente. Nous mesurons la chance que nous avons, et profitons pleinement du moment. Claudia repart avec une pièce, gracieusement offerte par la designeuse et le sentiment d’avoir vécu un instant privilégié, hors du temps.
La mode constituant une réelle passion pour elle, j’ai prévu dans la foulée deux visites sur ce même thème : la Galerie Dior et le Musée Yves-Saint-Laurent, hommage à deux créateurs de génie qu’elle estime beaucoup.
Nous rentrons alors à l’hôtel, pour nous détendre et reprendre notre souffle, avant de repartir pour une aventure riche en émotions. Au cours des semaines précédant ce séjour, j’avais pris le temps de compiler nos photos souvenirs dans un montage d’un quart d’heure environ, articulé en 12 chapitres (le nombre d’années que l’on a passé ensemble), avec ma voix en fond sonore, qui retraçait la chronologie de notre histoire. Les moments de bonheur, les doutes, les querelles, nos voyages, notre grand bonhomme de chat, rien n’était passé sous silence.
Prétextant une séance de cinéma ordinaire, doté de billets électroniques, grâce à la complicité du personnel, j’incite Claudia à s’asseoir dans une salle sombre et vide. Les publicités défilent, puis laissent place à une photo de nous deux. Le film commence. Claudia fond en larmes en premier, l’émotion me gagne et mes yeux deviennent humides également. J’avais beau connaître les plans, les discours, pour les avoir assemblés, partager ce travail avec elle n’en demeurait pas moins sublime.
Durant la préparation de ce séjour, j’ai longtemps hésité à présenter la bague après le générique de fin. Je savais que l’émotion aurait atteint son climax à cet instant. Mais j’ai pris le parti d’attendre encore, de peur justement que cette surcharge d’émotion vienne troubler notre lucidité. Après 12 ans, était-elle vraiment a quelques jours près finalement ?
Le personnel du cinéma avait soigné cette séance intimiste, nous offrant une bouteille de champagne et de nombreux goodies, témoins et souvenirs de cette émotion partagée, que seul le 7ème art est capable de créer.
Après avoir vidé quelques flûtes et remercié chaleureusement le cinéma pour son accueil, nous nous dirigeons vers le Sud-Est de la capitale, où une réservation nous attend, dans un restaurant avec vue panoramique sur les lumières de la ville.
L’émotion est encore palpable, le repas est délicieux et nous offre l’occasion de débriefer la journée et le contenu de la vidéo. Le lendemain matin, après le programme chargé de la veille, je souhaitais avant tout que l’on ait l’occasion souffler. Le séjour était conçu comme un marathon, et non comme un sprint. Inutile de risquer le claquage. Nous prenons notre temps, déambulons dans les rues de Paris et les jardins du Palais-Royal, profitons d’une ville que l’on aime démesurément. Je laisse Claudia choisir notre repas du midi, partagé dans une crêperie de la rue Montorgueuil.
Je la presse pour être de retour à l’hôtel à 14h. Nous changeons de tenue, Claudia est prête pour la suite.
Dans le cadre des préparatifs du mariage, nous avions échangé avec plusieurs vidéastes, mais l’une d’entre elle a su retenir mon attention. Céline (alias La fille en Combi) nous a séduits par ses vidéos intimistes, une trame narrative personnalisée, en fonction du parcours de chaque couple, un audio soigné et des rushs rythmés, au gré des émotions transcrites. À l’insu de Claudia, j’avais tenu à exposer à Céline les différents moments du séjour. Elle s’est montrée très enthousiaste et a immédiatement signalé sa disponibilité pour m’accompagner dans ma démarche. Hasard du calendrier, elle était libre toute l’après-midi ce jour-là. Après lui avoir exposé le déroulé des événements, les contraintes, j’ai laissé libre cours à son expérience et son talent pour imaginer un « Save the Date » vidéo, traduisant l’émotion de la demande en mariage.
C’est dans ce cadre que nous retrouvons Céline, à la grande surprise de Claudia, dans le bar Guinguette de l’hôtel. Nous prétextons alors pour Claudia une séance couple en vidéo dans Paris. Céline prend le temps de nous rassurer par rapport à la caméra, nous donne quelques consignes techniques et commence par quelques plans individuels, dans la chambre d’hôtel. Claudia relate son excitation, sa peur de l’inconnu, j’évoque mon stress et la pression qui ne cesse de croître avant la libération prochaine.
Nous tournons quelques scènes dans l’hôtel, il serait tout de même dommage de ne pas faire usage de ce cadre romantique dans cette vidéo… Le quartier sert également de décor : l’opéra Garnier, que nous aimons fréquenter, le rooftop des Galeries Lafayette, que Céline nous a fait découvrir. Paris a tant de beauté à offrir. Nous nous rendons ensuite devant la Salle Pleyel. Claudia et moi sommes de grands amateurs de l’œuvre de Rodin. Le musée et ses jardins constituent un passage obligatoire à chacune de nos venues à Paris. Le mouvement que l’artiste transcrit dans ses statues nous inspire. Nous ne sommes pas les seuls dans ce cas.
Les semaines précédentes, alors que je m’interrogeais encore sur les circonstances de la demande, je m’intéressai au calendrier des représentations artistiques dans les différentes salles de la capitale. Il se trouve qu’un chorégraphe marseillais – Julien Lestel – et sa compagnie de ballet proposaient une représentation exceptionnelle de leur production originale Rodin. Après avoir profité de la pandémie pour tourner une série de vidéos au milieu des statues du musée, les danseurs content l’histoire du sculpteur et de ses œuvres emblématiques sur la scène de la Salle Pleyel
L’assistant chorégraphe, Gilles Porte, nous escorte ce soir-là dans l’emblématique bâtiment, où se déroulent les dernières répétitions du ballet. Nous prenons place devant la scène et profitons du spectacle, des derniers conseils, des derniers ajustements du chorégraphe avant la représentation. Nous ressentons la tension monter chez les jeunes danseurs, qui s’efforcent néanmoins de ne rien laisser transparaître, d’assouplir et de synchroniser leurs gestes pour gommer les dernières approximations, trouver leurs marques sur des planches qui ont vu défiler des artistes iconiques.
Les danseurs se regroupent en arc de cercle sur l’estrade, le chorégraphe les rejoint et nous invite à venir les saluer.
Mon cœur s’emballe. À mon tour d’entrer en scène, comme convenu. Le trajet me paraît long. J’aide Claudia à gravir en talons les dernières marches.
Nous saluons poliment les danseurs, puis je me tourne vers ma propre étoile. Je parviens difficilement à faire abstraction du contexte, peu commun, et balbutie quelques mots, très éloignés du discours que j’avais préparé. Qu’importe, le genou à terre, mon cœur est à nu. Je prononce la formule consacrée, et elle ne tarde pas à dire oui. Sous les félicitations et les acclamations des danseurs, la lucidité revient. Nous remarquons des détails auxquels nous n’avions pas prêté attention. Céline est bien là, à nos côtés, le sourire aux lèvres. Elle n’a rien manqué de cet instant, qu’elle saura ancrer dans nos mémoires.
Julien Lestel, le chorégraphe, nous invite à profiter de la représentation qui va suivre, et nous invite à rejoindre les danseurs après le spectacle pour une soirée privée, avec tous leurs proches.
Nous acceptons poliment, puis les laissons retrouver leur concentration. Céline conclut le shooting avec quelques plans de nous deux au milieu d’un Paris nocturne.
Et la suite ?
Notre mariage aura lieu le 6 juillet 2024.
Nous avons pris une avance considérable dans la préparation, en bookant les postes principaux (lieu, traiteur, photographe, vidéaste, DJ et décoratrice) plus d’un an à l’avance.
Le budget est confortable, mais nous aimerions toujours qu’il soit davantage extensible, au fur et à mesure que les contours de l’événement se dessinent. Nous nous satisfaisons néanmoins de notre enveloppe, nous avons dû renoncer à certaines idées, mais dans l’ensemble, le mariage devrait ressembler à ce que nous imaginons initialement, et c’est une chance immense !
En ce qui concerne le choix des prestataires, nous fonctionnons beaucoup au « feeling ». Une fois que nous avons établi le budget, consulté les réseaux sociaux et les blogs mariage en quête d’inspiration, établi différents devis, nous aimons échanger plus en détails avec les prestataires potentiels, pour appréhender leur approche, leur vision de leur rôle durant le mariage, leur style propre.
Certains prestataires ont suscité le coup de cœur, d’autres ont été confrontés à une concurrence plus rude. Nos choix ont toujours été motivés et nous tenions à remercier individuellement les candidats non retenus pour leur travail et la qualité de leur proposition.
Le style retenu se veut chic, moderne, et peut s’apparenter aux mariages californiens. Claudia est à la manœuvre sur ce volet-là, je donne mon avis, mais laisse surtout libre cours à son sens artistique. Passionnée, elle a un vrai talent pour la décoration et sait ce qu’elle veut, et plus encore ce qu’elle ne veut pas.
Elle avait constitué un moodboard avant même de solliciter les décoratrices. Les réseaux sociaux (Instagram, essentiellement, et dans une moindre mesure Pinterest), et les blogs de mariage sont ses sources d’inspiration principales. Les multiples échanges avec les prestataires nous permettent d’enrichir et d’affiner nos idées.
Le mariage aura donc lieu dans un château XVIIIème, d’architecture classique, qui n’est pas sans rappeler l’Hôtel Biron, abritant le Musée Rodin à Paris. Le parc et les jardins splendides devraient servir de cadre au cocktail, ainsi qu’au brunch du lendemain, si la météo se montre clémente.
La décoration sera essentiellement florale, des pivoines, des roses de jardin, dans des tons blanc et rose poudré.
Des touches de doré dans la vaisselle et les miroirs viendront compléter la palette de couleurs.
Nous visons un mariage intimiste, avec un maximum de 80 personnes au vin d’honneur et une soixantaine au repas. Des sonorités pop/rock accompagneront la soirée, mais nous faisons confiance au DJ pour alterner les styles musicaux et créer une ambiance, qui tout en nous correspondant, saura s’ouvrir aux goûts divers et variés des convives.
La route est encore longue. L’organisation effective du jour J reste encore à déterminer, mais nous avons encore un an devant nous pour y songer, à notre rythme !
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Vidéaste : La fille en Combi
Hôtel : Chouchou
Compagnie : Ballet Julien Lestel
Salle : Salle Pleyel
Merci à vous deux pour le partage, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur.
5 Comments
Really cool video not seen anything put together like this before for a proposal.
Tellement mignon… Ça fait rêver
This is the first time I’ve seen a video so well made for a proposal, and it’s awesome.
The mechanical clamping type avoids the influence and limitation of the welding process, facilitates the selection of inserts of various materials according to the processing object, and fully exerts its cutting performance, thereby improving the cutting efficiency.
Thank you for post