Sophie + Nicolas

Hello la compagnie,

Je vous préviens, vous allez être charmés par l’histoire de ces amoureux autant que moi ! Je ne vous en dis pas plus pour que vous ayez le plaisir de la découvrir.

J’ai adoré ce mariage, je l’ai trouvé cool, fun, les mariés ne se prennent pas au sérieux et ça se ressent. J’ai eu un coup de coeur aussi pour la tenue de Sophie, la jolie robe associée aux baskets et la petite veste en jean pour la fin de journée, c’est stylé !

Leur mariage est cohérent de A à Z et a l’air de beaucoup leur ressembler.

Je vous laisse avec eux, c’était le 30 Septembre 2017, à Salon de Provence

Amélie

Allez-y, sortez du pop-corn. Nicolas et moi étions dans la même classe en 6ème, il y a plus de 30 ans (s’il vous plaît, ne faites pas le calcul !).  C’est l’histoire du clown au fond de la classe qui tombe amoureux de l’élève sérieuse du 1er rang. Pendant 2 ans, il m’a couru après sans relâche et sa ténacité timide mais sincère m’a finalement conquise. C’était le premier amour, des après-midi entières main dans la main sur les bancs publiques. Et puis, ma famille a dû déménager à Paris. Nous nous écrivions et nous voyions parfois aux vacances scolaires, mais la distance nous a séparés. Nous nous sommes retrouvés quand Nicolas était dans l’armée, mais il souhaitait une famille et moi, je ne pensais qu’à voyager. Chacun a poursuivi son chemin, le mien m’a mené jusqu’aux Etats-Unis où j’ai vécu pendant plus de 12 ans. Un jour à Washington, j’ai voulu prendre de ses nouvelles. J’ai trouvé une adresse mail. De l’autre côté de l’Atlantique, il est tombé de sa chaise. On s’est racontés nos vies, par écrit puis au téléphone. Le timing était bon cette fois, de plus nous étions libres tous les deux et rien qu’à entendre le son de sa voix, c’était une évidence. Il a pris l’avion pour venir me voir. Ensuite, j’ai tout quitté pour rentrer en France en 2008 pour être avec lui et ses filles. Nous avons posé nos valises en Provence, en savourant la chance d’être à nouveau ensemble.

Nous n’avions jamais réellement parlé mariage, donc j’ai été très surprise lorsque j’ai vu un soir notre chienne Lilly venir vers moi en frétillant la queue, avec un parchemin accroché à son collier. Une belle déclaration et une demande en mariage, tout en simplicité. J’ai revu le petit garçon sincère et tenace. Et cette fois-ci, j’ai dit oui tout de suite -enfin… après une dizaine de “T’es sérieux??”!

La première étape : trouver un lieu à la campagne, où nos invités venant de très loin pouvaient rester sur place et en profiter quelques jours. C’était la majeure partie de notre budget. Donc ensuite, il a fallu être malins et créatifs. Nous voulions raconter notre histoire et surtout réussir notre melting-”potes” car nos proches viennent de cultures et d’horizons différents et ne se connaissaient pas.

Comme notre histoire ne date pas d’hier, il y avait un côté rétro et nostalgique dans la déco et les lumières. Beaucoup d’ardoises, pour rappeler notre rencontre à l’école, nos invitations et pour écrire des petits messages car on ne peut pas être partout à la fois. Les vases et les nombreux photophores étaient fait-maison et les invités sont repartis avec (de toutes façons, je ne sais pas faire des confitures !).

Nous avons personnalisé des petites bouteilles en verre avec une étiquette en ardoise: sur chaque bouteille il y avait  un “Mr” ou “Mrs” plus une anecdote personnelle pour que chaque invité et intervenant retrouve sa bouteille. Cela a permis à tout le monde de patienter avant notre arrivée au cocktail et surtout de se connaître. On sourit à chaque fois qu’on les retrouve en déco chez nos amis.

Puisque nous nous étions connus gamins, j’avais demandé une photo d’enfance à chaque invité, puis je les ai fait imprimer en Sépia sur format Polaroïd. Nous les avons distribuées et les invités devaient retrouver qui était qui, “Guess the guest!”. Il y a eu beaucoup de fous rires et la glace était définitivement brisée.

Toujours en clin d’oeil à notre amour de jeunesse, le livre d’or était un banc en bois brut. Car du haut de ses 15 ans, Nicolas m’avait dit: “Un jour, on aura notre banc à nous et nous serons deux petits vieux amoureux dessus.”. Il nous tarde les beaux jours pour le vernir, le relire et l’installer dans notre jardin.

Nicolas adore bricoler et grâce aux palettes trouvées sur les trottoirs, il a fabriqué les pancartes, des cadres pour les ardoises, un plateau pour les mini-bouteilles, des cagettes ainsi que l’urne de mariage décorée comme notre invitation.

Nous étions une quarantaine, donc un foodtruck nous semblait être le concept idéal pour son côté simple et convivial. D’abord un buffet, puis un plat au choix, pas de plan de table pour que tout le monde papillonne. C’était beau, savoureux et une totale autonomie pour l’organisation.

On a reçu beaucoup de compliments sur l’esprit du mariage, mais surtout sur nos familles et nos proches. Donc notre pari était réussi !

Pour Nicolas, c’était le moment où il m’a vue arriver au coin de la mairie. Lui qui fait toujours le clown… Il a bouleversé tout le monde…

Ma belle-fille et mon filleul ont joué notre chanson de jeunesse, “Take my breathe away”  en version accoustique à la cérémonie… Nous qui craignions la froideur d’une cérémonie civile, ces notes de musique ont emporté tout le monde – même les adjointes au maire- et ont rendu la cérémonie chaleureuse.

Et puis un moment d’euphorie divine: à notre arrivée à la réception, sous la pluie, tout le monde qui chante en choeur “All you need is love”! Voir tous ces sourires qui sont venus de si loin pour nous… Inoubliable! C’est durant ces instants-là qu’on réalise qu’on vit un jour vraiment pas comme les autres.

Un beau moment de rires et de larmes avec la projection d’un dessin animé surprise retraçant notre histoire fait par une de mes amies et étudiantes. A la base, je lui avais demandé de faire une bande dessinée que je pensais imprimer et offrir à chaque invité, et au final un très beau cadeau qui a ému tout le monde, nous les premiers.

Faites-vous plaisir et faites plaisir à ceux que vous aimez ! Mordez-vous les lèvres pour ne pas tout dévoiler et garder l’effet de surprise ! Consignez l’année de préparation en images et en vidéo, le mariage commence là. On a même réalisé un making-of – et un bêtisier- qui ont fait sourire.

Surtout, si vous avez un petit budget, ne pas hésiter à faire appel et faire confiance à des intervenants qui ne sont pas forcément des prestataires mariage connus, mais avec qui vous avez un bon feeling et qui auront à coeur de participer à votre aventure.

Photographe : Amélie Caillet. Un coup de coeur réciproque au premier contact, nous pour son travail, elle, pour notre histoire. Amélie a été notre Attrape-Rêves, elle faisait partie du mariage à 110%, un vrai miroir à émotions. Sa bienveillance nous a tous conquis. Puis, ses photos nous ont replongés dans le temps pour nous faire revivre cette journée qui passe trop vite… Je tenais surtout à remercier Amélie en la mettant à l’honneur ici – Merci aussi Queen Amélie pour ta complicité.

Lieu de réception : Domaine de Beauvezet à Lamanon (gîtes et salle)

Traiteur : Yannick et son foodtruck Id’Gourmandes. Je l’ai trouvé suite à un appel d’offres dans une organisation des foodtrucks de la région. C’est le seul qui ne m’a pas envoyé une réponse automatique et surtout qui me demandait “Comment voyez-vous votre journée?”. Bingo. Yannick était heureux d’être là, il a régalé les invités avec les recettes de sa grand-mère et il a eu droit à une salve d’applaudissements à la fin de son service!

Fleuriste : Fleurs commandées sur francefleurs.com  en trop grande quantité, et nos amies ont fait des merveilles avec!

DJ : Le seul flop ! Nous avions fait deux playlists, une pour le cocktail – parfait !- mais la seconde pour la soirée ne passait pas sur le logiciel de la sono, notre ami a fait de son mieux pour improviser.

Maquillage : Rendez-vous pris à la dernière minute chez Julie Institut à Salon de Provence. Elle a fait des miracles  pour effacer mes 4 heures de sommeil et mes 4 décennies tout en respectant mon souhait d’être naturelle au possible.

Coiffure : Coralie, Côté Salon à Salon-de-Provence, ma petite coiffeuse habituelle. Pourquoi changer une équipe qui gagne? (Même si ce jour-là, c’est la pluie qui a gagné !)

Papeterie : Un Polaroïd rigolo pour les Save the date, Vistaprint pour les invitations et monfairepart.com pour les cartes de remerciements.

Robe de mariée et accessoires : Impossible de trouver une robe dans laquelle je ne me sentirais pas déguisée en mariée. J’ai fait confiance à une talentueuse jeune créatrice de robes de mariée dans un petit village à côté de chez nous, Jessica Martin. Passionnée par son métier et très à l’écoute. Elle a complètement respecté mes envies et ma morphologie même si elle a écarquillé les yeux quand je lui ai demandé des poches pour le côté casual que je souhaitais, mais au final, la robe c’était moi et j’étais hyper à l’aise.  Ma robe repassera dans les mains de fée de Jessica pour que je puisse la reporter. Par contre, quelques jours avant le D-Day, il fallait que je me rende à l’évidence: malgré la fente sur le côté, je ne pourrai pas danser avec ma robe notre tango argentin rock n’roll (sur du Muse, un pari fou entre Nicolas et moi!!) et j’ai trouvé en vitesse une petite robe noire chez Asos. Le jour J, devant le ciel menaçant,  j’ai attrapé la première veste en passant la porte. Je suis restée fidèle à moi-même, en baskets, des Gazelles créées et customisées sur le site Adidas.

Nous avons vu naître étape par étape nos alliances dans l’atelier de notre amie bijoutière Petra Pfrommer, elle a réalisé mon ras de cou également.

Costume et accessoires :  Une tenue assemblée à la dernière minute dans différentes boutiques de prêt-à-porter. La cravate et la pochette :  Le Colonel Moutarde.

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Merci à vous deux pour le partage, je vous souhaite tous mes voeux de bonheur !