Hello la compagnie,
Aujourd’hui c’est un article un peu spécial qui vous attend ! En effet, j’ai décidé de laisser la parole à Marion Dunyach, une photographe de mariage dont je publie très régulièrement le beau travail.
Grâce à ce blog, depuis 4 ans j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de nombreux photographes professionnels et d’échanger avec eux sur leur métier que je trouve passionnant, pour lequel j’éprouve de l’admiration mais aussi parfois de la compassion, lorsque j’entends certaines anecdotes pas toujours rigolotes sur l’envers du décor…Alors quand Marion m’a parlé de son idée d’article sur cette relation à part qui unie photographe et futurs mariés, j’ai accepté de lui laisser carte blanche, c’est bien aussi parfois de laisser la parole aux prestataires. 🙂
Elle va donc vous donner des conseils sur comment choisir son photographe, la bonne façon de le contacter et comment travailler ensuite main dans la main et avec respect, pendant toute la durée du contrat. Et c’est notamment cette notion de respect qu’elle tient plus précisément à développer.
Avant de vous laisser avec elle, je tenais à préciser que le but de cet article n’est évidemment pas de vous faire la morale, vous taper sur les doigts ou pire, tenter de refaire votre éducation, je sais d’avance que la majorité d’entre vous n’a pas besoin de ce « petit traité de politesse » mais s’il vous plaît, prenez tout de même quelques minutes pour le lire, je pense qu’il en vaut la peine et si jamais ça peut servir à certains, c’est encore mieux.
Amélie
Je m’appelle Marion et je suis photographe de mariage : je fais ce beau métier depuis 4 ans maintenant et c’est celui de mes rêves, je n’en changerais pour rien au monde. Il est important que les futurs mariés qui lisent cet article sachent à quel point j’aime mon travail, à quel point je souris dès que le réveil sonne les samedis matins, à quel point quand une saison s’arrête j’attends déjà la suivante. Ce boulot, je l’ai choisi consciemment, puisque j’ai abandonné une carrière d’ingénieur pour le plaisir et la chance de vivre de ma passion. Mais c’est, comme beaucoup d’autres, un travail qui porte son lot de difficultés et de défauts, et ça n’est pas parce qu’on aime ce qu’on fait qu’on n’a pas le droit de vouloir que certaines conditions s’améliorent.
Il est important aussi de noter que moi aussi je me suis mariée, il y a deux ans et demi maintenant. J’écris donc cet article en comprenant parfaitement toutes les angoisses/ questionnements/ excitations des futurs mariés.
Depuis 4 ans j’ai partagé le joli jour de nombreux mariés merveilleux, j’ai pleuré et j’ai ri avec eux, mais j’ai quand même eu mon lot de mauvaises surprises sur la façon dont j’ai été traitée. Et j’ai eu beaucoup trop d’anecdotes identiques de la part de mes collègues pour ne pas commencer à partager ce ressenti. C’est délicat d’être photographe de mariage : on est complètement investi dans le jour J, on fait réellement partie de l’événement, mais on est là pour travailler et ça demande du recul. Et parfois c’est compliqué pour les mariés de saisir où exactement se situe la limite, entre trop considérer son photographe comme un professionnel (qu’on ne laisse pas entrer dans l’intimité de ses émotions) et trop le considérer comme un invité (avec qui on se comporte comme avec un copain). Votre photographe ne sera pas un prestataire comme les autres à votre mariage, et le lien que vous allez développer avec lui sera tout spécial. Je vais essayer de vous guider le long de cette limite dans les différentes étapes de votre relation avec ce prestataire tout particulier.
Une fois qu’on a écumé les blogs de mariages, qu’on a ouvert mille onglets vers des sites et qu’on a fait une première sélection de noms, comment on fait ? Tout simplement, on envoie des mails, ce qui paraît logique mais n’est pas si évident pour tout le monde. Parce que ce mail se doit d’être un peu construit. Si vous contactez Michel, c’est que vous aimez ses images et que quelque chose dans son site/sa démarche/sa tête sur sa photo vous a donné envie de travailler avec lui. Quand vous écrivez ce mail, vous vous adressez potentiellement à la personne qui va vous suivre et être en charge des souvenirs du plus beau jour de votre vie. A ce stade là vous avez peut-être envie que Michel soit à vos côtés, et ce qui est sûr c’est que si ça venait à se faire vous aurez envie qu’il s’applique à fond et donne tout. Mais pour qu’il se sente investi dans cette jolie mission, il va falloir lui donner envie aussi. Un photographe de mariage se nourrit de vos émotions et de votre passion, alors partagez-les dès le début, dès ce premier échange. Recevoir des « Bonjour on va se marier et on voudrait connaître vos tarifs », cela reste trop simple et trop vague pour réellement inciter quiconque à s’investir. Nous avons besoin et envie de connaître la date et le lieu, le nombre d’invités, mais aussi le thème du mariage, et surtout : l’étincelle, votre histoire, ce qui vous caractérise et qui va donner envie de travailler avec vous. Balancez tout, il faut que votre photographe de mariage fasse parti à 100% de cette histoire pour la raconter au mieux dans ses images. Et si ça ne l’intéresse pas Michel tous ces détails, c’est probablement que vous n’êtes pas faits pour travailler ensemble.
Trouver son prestataire idéal, c’est trouver le parfait combo entre quelqu’un qui a la même vision du mariage que vous, qui a la même esthétique de l’image, et surtout que vous trouvez sympa. Je sais, ça fait beaucoup et ce n’est pas facile. Alors mettez toutes les chances de votre côté en vous dévoilant dans ce premier contact et en n’hésitant pas à en dire trop. N’hésitez pas non plus à skyper ou rencontrer plusieurs prestataires, multipliez l’expérience. Ça m’est arrivé de nombreuses fois d’avoir des mariés qui me donne très très envie de travailler avec eux — parce qu’ils sont plein de détails sur leur projet et touchants sur leur histoire — mais qui m’annoncent dès le message suivant qu’ils ont choisi quelqu’un d’autre. Et j’aurais aimé avoir une chance de leur montrer que je suis cool et bienveillante, que je partage à fond la vision qu’ils m’ont donnée du mariage et que je pourrais être la prestataire qu’ils cherchent. Qu’ils ne me choisissent pas après notre échange c’est autre chose que de ne pas m’avoir donné ma chance du tout.
Et enfin, j’aimerais donner une recommandation d’usage, qu’il est toujours bon de rappeler : même si vous choisissez de ne pas travailler avec Michel, ça ne vous coûte que quelques minutes de le lui dire et de lui dire merci pour le temps qu’il a pris pour ses réponses. Vous avez même le droit de copier coller ce message à tous les Michels que vous avez contactés, mais dire merci c’est important. Je sais que ça fait partie du métier de passer des heures non payées à envoyer des centaines de mails pour essayer de conclure avec des mariés, et je ne m’en plains pas, mais un « Nous avons choisi de travailler avec quelqu’un d’autre, merci et bonne continuation » permet de savoir où on en est, de ne pas vous relancer, et de libérer à nouveau la date si on l’avait bloquée pour vous.
Là ça y est, vous avez trouvé LA personne. Vous aimez ses images, son caractère et elle est dans votre budget. Vous avez peut-être même skypé une ou deux fois ou bu un café et le courant est bien passé. Vous l’avez votre photographe, vous l’aimez bien et c’est super. Mais attention. Pour cette personne, même passionnée, photographier votre mariage reste son travail. Elle n’est donc pas disponible à toutes les heures de la journée/du weekend/des vacances/de la nuit. Vous travaillez la journée et n’êtes donc disponible que les soirées pour appeler votre photographe ? C’est normal. Mais pour lui aussi, la soirée c’est probablement le moment où il ne travaille pas. Logique non ? Etre freelance ne veut pas dire qu’on n’a rien d’autre à faire les soirs et les weekends que de bosser. Je ne saurais même pas par où commencer pour vous raconter tous les « On peut s’appeler dimanche à 22h ? », les « Je sais que tu es en vacances mais tu veux bien me répondre ? » et les « Je n’ai pas de réponse à mon mail depuis 24h est-ce que tout va bien ? ». En 2016, la palme d’or revient à cette mariée qui a carrément contacté une copine à moi, photographe de mariage aussi mais qu’elle ne connaît pas du tout, pour lui demander si c’était normal que je n’ai pas répondu depuis deux jours. Ces deux jours étant samedi et dimanche. 2017 je l’ai commencée avec un texto le 1er janvier d’une future mariée qui disait « bonne année, on skype quand ? ». Donc oui, pour elle c’est chouette, c’est le 1er jour de l’année pendant laquelle elle va se marier, je comprends son impatience. De mon côté, c’est pas vraiment ce qu’on veut recevoir quand comme tout le monde on décuve au coin de la cheminée avec ses copains en appréciant les vacances. Alors c’est évident que je vais prendre le temps d’appeler mes mariés le soir s’ils n’ont pas de disponibilité en journée, je prendrai même du temps le weekend s’il le faut, mais il ne faut pas partir du principe que c’est normal de la part de votre prestataire de faire ça. Il le fait pour vous arranger, au prix de sa soirée.
Revenons maintenant sur le fait que vous avez très envie que cette personne se sente investie dans votre jour J. Le mieux pour ça est de lui montrer qu’elle fait complètement partie de votre mariage, alors ne négligez pas les petites attentions qui font plaisir, même avant votre mariage : envoyez lui votre faire-part, donnez lui l’adresse du site que vous avez mis en place, tenez la au courant de temps en temps de l’avancée de vos préparatifs. Moi j’ai une boite où je garde précieusement tous les faire-part que je reçois, parce que ça me touche toujours beaucoup. Et puis ça permet de connaître mieux la personnalité des mariés et le ton donné au jour J.
Avant de continuer, je voudrais faire une petite pause pour vous raconter mon travail. Avec le temps, je me rends compte que beaucoup de gens ont une vision parfois très édulcorée de ce qu’est être photographe de mariage. Certains seulement réalisent que le matériel est lourd, que les horaires sont à rallonges mais pas le salaire et que c’est pas toujours facile. Et mon travail, c’est même encore plus que ça.
Etre photographe de mariage, c’est être dynamique et concentrée sur ce que je fais tout le temps, sans pause, avec plusieurs kilos autour du cou et sur le dos pendant généralement 15h d’affilées. Car oui, les samedis, on travaille 15h en moyenne. C’est manger seule le soir en cuisine, dans le camion du traiteur ou dans une salle à part. C’est prendre les réflexions de la tante qui veut qu’on se pousse pour qu’elle fasse ses photos à elle avec son téléphone et les réflexions sexistes du lointain cousin. Etre photographe de mariage c’est aussi rassurer la mariée plusieurs fois dans la journée, avoir prévu les mouchoirs/lingettes qu’elle aurait pu oublier, détendre les mariés quand le temps se couvre, tout en ayant sur les épaules le poids de réussir les seuls souvenirs tangibles qui resteront du plus beau jour de leur vie. Et enfin, être photographe de mariage c’est travailler la moitié des samedis de l’année, certains dimanches, alors qu’on a des amis, un ou une partenaire, et peut-être des enfants à la maison que l’on ne peut pas voir. Alors oui, travailler les weekends c’est un choix, mais c’est pas le plus facile à faire, et c’est toujours un assez gros sacrifice de sa vie privée et sociale.
Vous aurez compris, on ne réalise pas assez souvent qu’être photographe de mariage, comme beaucoup d’autres métiers, c’est de la pression, des heures de travail et d’efforts physiques. C’est passionnant mais ça n’est pas facile, et comme tout le monde on espère être respecté pour ce qu’on fait. C’était important de restituer tout ça avant de vous parler de comment traiter votre photographe le jour de votre mariage.
Grâce à cet aparté, on sait maintenant que Michel, l’heureux élu en charge de vos images, n’a pas un métier relax. Pourtant, si vous l’avez bien choisi, il a envie et il est heureux de partager cette journée avec vous, et il veut s’appliquer dans son travail. Alors surtout, surtout, occupez vous bien de lui pour qu’il ait cette envie et ce dynamisme tout au long de la journée. Si vous voulez les meilleures images possibles, il va falloir vous assurer qu’il soit dans les meilleures conditions possibles pour travailler. C’est évident. Là aussi je regorge d’anecdotes de « On t’a mise à la table des enfants, ça ira ? », « Ha tu as faim ? Mais on n’a rien prévu à midi parce que la mariée n’aura pas faim elle c’est sûr », «Tu n’as pas pris de duvet ? On a pourtant juste cette pile de matelas, prends en un les autres invités font pareil », etc… J’ai
mangé (plusieurs fois) toute seule dehors pendant que les traiteurs rangent les tables du vin d’honneur en me regardant avec peine. J’ai mangé sur une cagette entre les poubelles à l’arrière des cuisines. On a oublié mon taxi. On m’a demandé de rester plus longtemps sans me proposer de me payer plus, parce que finalement la personne qui devait me ramener avait encore envie de faire la fête. On m’a faite rentrer avec des invités qui avaient bu et qui ont conduit. Et comme je ne suis qu’humaine, comme Michel et comme tous nos collègues, au bout d’un moment je fatigue. Si votre prestataire mange seul dehors, vous ne pouvez pas attendre de lui qu’il n’ait pas un coup de barre alors qu’il est 21h et qu’il travaille depuis 12 heures. Parce qu’après tout, personne – pas même vous – ne pourrait faire mieux. J’ai bien conscience que la plupart du temps il s’agit d’un oubli bien involontaire des mariés, ou tout simplement qu’ils ne réalisent pas qu’il n’y a jamais une place prévue pour le photographe. Si vous ne la prévoyez pas, personne ne le fera.
C’est à mon sens ici que la notion de limite, entre la proximité que vous voulez avoir avec ce prestataire et le fait qu’il n’est pas votre invité mais bien une personne qui travaille, est compliquée. Vous voulez qu’il photographie au mieux les émotions de votre journée, alors il faut l’y intégrer. Mais sans jamais oublier qu’il peut fatiguer, avoir faim, et mérite un minimum de confort pour faire tout ça au mieux. On m’a déjà fait dormir dans des dortoirs avec d’autres invités qui rentrent en chantant à toutes les heures de la nuit. On m’a déjà dit qu’on avait oublié de me garder une chambre à part et que j’allais prendre un des matelas par terre, alors qu’on m’avait assuré que c’était tout confort pour la nuit. Et bien non, ça ne marche pas, je suis là pour travailler, je ne suis pas une pote qui va boire et pourra s’endormir n’importe où. Dans ces cas là, et c’est bien naturel, ma motivation à m’appliquer et m’investir en prend un coup. Il se trouve qu’ici je parle de mon travail, mais c’est bien la même chose dans tous les boulots : si on est bien traité, on a plus envie de donner de sa personne. Quand mes mariés sont comme un patron bienveillant – c’est à dire qu’ils se préoccupent des conditions dans lesquelles je travaille pour eux et qu’ils font en sortent qu’elles soient les meilleures possibles, je bosse mieux, c’est aussi simple que ça.
Et enfin, la leçon la plus importante pour le jour J, c’est avant tout de faire confiance à votre photographe. Là ça y est, vous l’avez choisi, alors ça n’est plus le moment de douter, ni de lui ni de votre choix. Vous n’allez pas en cuisine vérifier que le traiteur a bien fait son boulot, n’a pas oublié le sel, si ? Alors inutile de vérifier que votre photographe sait faire le sien. « Mais on peut juste en voir une, histoire de voir ce que ça donne ? », « Tu as eu la photo de ma grand mère quand elle a pleuré ? », « Oh regarde les enfants là bas comme ils sont mignons, tu ne veux pas aller les photographier ?» sont des questions à bannir. Pensez d’abord à vous-mêmes et profitez de votre super journée, il s’occupe de vos souvenirs et il sait ce qu’il fait.
Il y a bien un après, puisque votre photographe doit vous livrer des images. Normalement, il est écrit dans son contrat le délai maximal au bout duquel il vous les donne. Pas la peine donc de le harceler avant, ça ne le fera pas aller plus vite (bien au contraire!). Comme dans tous les boulots, si vous avez quelqu’un qui vous écrit toutes les semaines pour vous demander « mais sinooooon, c’est quand que tu as finiiiiiii ?», vous finissez par bâcler votre travail, d’énervement et de lassitude. Personne n’aime travailler dans ces conditions, alors essayez de faire au mieux pour garder dans les meilleures dispositions la personne en charge de vos précieux souvenirs ! (Moi je dis ça comme ça, mais de façon générale ça ne me paraît jamais une bonne idée d’aller embêter la personne qui possède sur son disque dur tous les souvenirs du plus beau jour de votre vie).
Et on fini avec la leçon de politesse la plus basique : quand vous recevez vos images, dites merci ! Ça me paraît fou de devoir finir sur une note aussi banale, mais beaucoup de mariés ne donnent plus aucune nouvelle quand on leur envoie leurs images. On se doute qu’ils les ont reçues parce qu’ils auraient râlé sinon, on se doute que ça leur plait parce qu’ils auraient râlé sinon, mais on n’a rien, silence radio. Ils sont peut-être en train de nous détester parce qu’ils n’aiment pas leurs images, ou ils font des albums pour leurs futurs petits enfants parce qu’ils les adorent, on n’en saura jamais rien. Et on est tristes, parce qu’on travaille avec notre cœur, notre passion et nos tripes. Mes derniers mariés en date ? 3 mails de relance dans le mois qui a suivi leur mariage pour savoir quand leurs photos allaient arriver. Et pourtant, pas un merci quand je leur ai envoyé un premier lot d’images pour leurs cartes de remerciement, et pas la moindre réponse après avoir envoyé mon joli coli s personnalisé avec leur clé USB et leurs tirages. C’est dommage, ça fait plaisir à tout le monde un mot aussi simple que merci.
En conclusion : il est important de réellement inclure votre photographe dans votre journée, de lui partager vos attentes, votre vision de votre mariage, et de sincèrement faire de lui quelqu’un d’investi dans votre D-Day. Tout en respectant son travail, donc tout en vous assurant qu’il ou elle est dans les meilleures conditions pour le faire. Vous êtes en charge du confort et du bien-être de la personne qui s’occupe des souvenirs de votre mariage, c’est à ne pas négliger, et croyez-moi elle vous le rendra bien dans ses images !
© Marion Dunyach
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30 Comments
Bel article ! ! Voir culotté ^^
Souvent dans prestataires de services les personnes prennent le mots services à la lettre. Haha
Tout métier à son lots de contraintes. Et j’aime ses petites VDM, elles soulignes parfois la singularité des relations humaines.
Bon courage à vous
Moi j’ai bien prévu de chouchouter mon photographe
Chère Marion,
Merci pour ce témoignage ! Tu as résumé parfaitement le métier de photographe de mariage et ses aléas (positifs et négatifs) . Je pourrai juste ajouter les phrases du type « mais photographe c’est votre vrai metier? » Qui échappent parfois de la bouche d’un invité voire d’un prestataire !
En tout cas merci pour ces mots et tes photos sont superbes, pleines d’émotions ! J’adore !
Bonne journée.
Virginie
Je trouve incroyable ce que certains mariées sont capables de faire.
Avec notre photographe, nous avons créé un groupe facebook. Je lui partage toutes mes inspirations et je lui demande aussi son avis. Elle a pu me conseillé sur des prestataires et j’en suis ravie. Il me paraît évident de lui envoyer notre faire part. Je lui ai préparé un petit cadeau le jour J. (J’en fais pour toutes les femmes qui m’accompagnent ma maman ma sœur mes témoins …) Et je l’ai invité à notre mariage pour le repas puisqu’elle arrête de travailler après le vin d’honneur. Le Jour J je vais être chez mes parents et comme nous nous marions en pleins mois de Juillet, je lui ai dit d’amener son maillot pour venir se baigner avec nous (nous devons être à la mairie pour 15h30 donc si il fait chaud on fera un plouf !).
Comme je dis pour notre photographe c’est bien plus qu’une prestataire, elle est vraiment devenue une amie et je garderais bien sûr le contact avec elle même après le mariage.
PS : je pense même que le jour où elle aura traité toutes les photos, j’aimerais qu’elle soit avec mon mari et moi pour les regarder. Nous avons fait une séance engagement avec elle et vraiment en regardant son travail je me suis mise à pleurer d’émotions et je voudrais vraiment partager ce moment avec elle en voyant nos photos de mariage.
Très bon article ! Merci Marion et Amélie !
C’est vrai que ce n’est pas toujours simple de situer le photographe le jour J, qui est à la fois proche puisqu’il nous suit toute la journée, mais qui n’est pas un copain, un invité. Je n’en reviens pas que les gens puissent être sans gêne à ce point… Ca remet les idées au clair, merci! 🙂
Je ferai bien attention à mon photographe pour mon jour J, et je lui fais entièrement confiance, j’ai hâte! Vous avez un beau métier, pas de tout repos, mais grâce à vous, nous avons de formidables souvenirs à montrer à nos proches, et pour ça merci!!!
Juste bravo !!! Je suis pourtant quelqu’un de bien élevée et bienveillante, je pense avoir ete polie lors de mes recherches, mais cet article m’ouvre les yeux !! Le faire part quelle magnifique idee je viens de les envoyer, je vais vite faire pareil pour le photographe, videaste et meme dj !
Le coin repas… C’est l’horreur !
Merci pour les futurs mariés qui veulent bien faire, merci pour tous les prestataires !!!!
Très bon article ! Même si la plupart des choses paraissent évidentes (juste de la politesse!) c’est bien de le rappeler !
Je ne trouve pas toujours facile de faire la part des choses sur les blogs où on parle très souvent de feeling avec ses prestataires, voire de comment ils peuvent devenir des amis. C’est super si c’est le cas, mais c’est aussi bien de se rappeler que c’est un prestataire et non un ami, qu’il n’est donc pas à disposition H24, et mérite d’être dans les meilleures conditions pour travailler !
alléluia !
En tant qu’ancienne future mariée et mariée, lorsque nous avons rencontré notre photographe de mariage (je pense qu’effectivement une rencontre en live ou a minima par Skype est plus « efficace » pour faire son choix des 2 côtés et pour créer « le lien »), elle nous a sensibilisé à certains aspects de son travail et cela nous a permis je pense d’éviter quelques impairs dans notre relation avec notre photographe et spécialement le jour J, car si certaines choses sont évidentes et relèvent de la politesse et du savoir vivre, d’autres le sont moins pour les futurs mariés qui effectivement n’ont jamais été photographes de mariage et ne prennent pas le temps de se mettre à leur place. Donc ne pas hésiter à sensibiliser les mariés directement et c’est à ca que sert cet article aussi, ce qui est très bien!! Courage en tout cas aux photographes car certaines anecdotes font peur!!
Merci à Marion et Queen for a day!
Cette article est vraiment magnifique, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire et surtout : je me suis reconnu!
En tant que photographe de mariage, on vit et partage les émotions avec les mariés. On rit, on pleure, oui oui ça m’arrive!
Mais ce que dit Marion n’est que la stricte vérité, vaicue et surement encore à vivre!
J’espère que beaucoup de mariés vont lire cette article. C’est vrai que le photographe de mariage est à part! c’est un prestataire différent. On est avec les mariés du début à la fin. Dans leur intimité la plus proche! on est comme une deuxième ombre!
Merci à toutes les deux!
Gaël
Merci beaucoup pour cet article Amélie et Marion !
C’est dingue le comportement de certains mariés… une honte ! J’en suis au début de mes préparatifs de mariage et n’ai pas encore commencé à contacter des photographes mais ce qui est sûr c’est que celui ou celle que nous choisirons sera chouchouté pour qu’il apprécie notre belle journée autant que les autres invités.
Malheureusement l’inverse est également possible.
Malgré que nous ayons fait toutes les attentions citées (et meme plus!) de façon naturelle et spontanée, nous avons reçu un travail bâclé et rendu bien apres ce qui était prevu sur le contrat en plus d’une attitude désintéressée le jour du mariage… Grosse déception…
Et pourtant il s’agit de professionnel connu et publié sur les blogs… comme quoi, il y a de tout des deux côtés…
Bel article, qui change et met le doigt sur certaines zones d’ombre cachées de l’organisation d’un mariage.
Néanmoins, il faut reconnaître que certains photographes (je ne vise personne, et surtout pas l’auteur de ce billet d’humeur) se comportent comme des divas égocentriques et demandent à être pris par la main comme des enfants. Ce n’est pas aux mariés (aux clients donc) d’organiser transports, taxis, nuits d’hôtel ou autre pour leurs prestataires. Si on veut que la relation reste professionnelle et cordiale, alors chacun doit se prendre en charge – on a jamais vu un commercial ou un auditeur demander à un client d’arranger ses nuits d’hôtel, où de lui envoyer un taxi pour aller bosser. Ca devrait être pareil pour les photographes de mariages !
Cela a été pour nous un point décisif : nous avons finalement choisi notre photographe pour son professionnalisme et sa proactivité : avant même d’avoir signé, il s’était renseigné sur les hôtels alentours, les moyens de transports, etc, et avait intégré cette donnée dans son devis.
En bonne professionnelle moi-même, il ne me viendrait pas à l’idée de ne pas me montrer polie, respectueuse et reconnaissante envers mes prestataires. Néanmoins, je sais d’expérience que le boulot n’est pas toujours rose, et qu’on a parfois affaire à des personnes expéditives. C’est comme ça dans tous les métiers, pas uniquement pour les photographes de mariage. Et d’ailleurs, vu le job et la mission en question, les photographes doivent proportionnellement recevoir bien plus de remerciements et de compliments que la plupart des pro – alors mieux vaut savourer cela plutôt que de noircir le tableau !
Après il est clair qu’il est indispensable de prévoir les repas du photographe, surtout si le mariage se déroule à la campagne, au milieu de nulle part (c’est aussi valable pour le DJ, le wedding planer, le fleuriste, etc…). C’est malheureusement un point qu’on peut vite oublier, et il est important de nous le rappeler. Merci donc.
Marion pointe du doigt certaines situations délicates que nous subissons parfois en tant que photographe professionnel.
Je pense qu’on a tous vécu une ou plusieurs situations similaires.
Outre ces inconforts, c’est un métier merveilleux.
En espérant que les futurs mariés soient touchés par cet article et que les conditions de travail s’améliorent.
Bonjour,
Je suis tout à fait d’accord qu’aujourd’hui peu de gens savent dire « s’il vous plaît » ou « merci ». Cependant, en tant que future mariée j’ai aussi eu la mauvaise surprise de mon photographe qui m’a plantée par SMS!! En effet, il a trouvé un contrat plus avantageux. Je m’étais ouverte à lui, je lui faisais confiance, il a découvert notre histoire…. avec comme idée derrière la tête de trouver un contrat avec plus d’heures!!!! J’étais dégoûtée!
Alors le respect c’est pour tout le monde. À ce jour, je n’ai toujours pas de photographe tellement la recherche me fait peur!!
Bonne continuation à toi dans ce beau métier!
J’ai lu ton post et tu as toute ma compréhension en tant que future mariée. Quand et où est prévu ton mariage ? J espère que ça va aller !
Bonjour, Merci pour cet article qui change 🙂 C’est toujours intéressant d’avoir la vision des prestataires, et les petites anecdotes font réfléchir! Je vais faire très attention à ma photographe promis 🙂
Bravo à tous les photographes de mariage et merci !
Merci pour cet article qui donne le point de vue d’un photographe !
Je me reconnais dans beaucoup d’anecdote … Cela reste évidement rare, mais ce sont ces petits détails qui me prise parfois. Comme je peux avoir les larmes aux yeux sur une cérémonies émouvante, j’ai aussi les larmes aux yeux quand je m’aperçois qu’on m’a oublié pour le repas, ou qu’on me tend une assiette de nuggets à manger debout dans la cuisine, quand j’envoie le coffret usb et silence radio des mariés (après moult relances de leur part, dès le lendemain du mariage).
On est comme tout employé avec son patron, lorsqu’on se sent soutenu et respecté, on est plus motivé et efficace.
Mais quel merveilleux article!
J’aurai pû écrire beaucoup de ces mots. Je suis touchée de lire cette sensibilité qui caractérise beaucoup d’entre nous et nous joue parfois de mauvais tours ( lequel d’entre nous n’a jamais eu les larmes aux yeux ou la colère qui monte en se rendant compte qu’il mange un plateau froid et insipide après avoir beaucoup donné et arrangé ses mariés sur pas mal de points… le dortoir n’en parlons pas j’en serre encore les dents. On ne demande pas la lune, juste un peu de respect et de décence pour produire des images vibrantes et pleines d’émotions. Les mots me manquent mais merci pour cet article qui résume pas mal mon ras le bol de ce magnifique métier.
Superbe article qui mets en évidence cette difficile balance entre être proche de ses mariés et ne pas être considéré comme le bon pote qu’on mets avec les autres dans le dortoir !
On a tous connu en tant que photographe de mariage le moment glauque où tu manges ton plateau repas froid et dégueulasse, dehors, dans le noir, sur le bord d’un muret :/
Nous avons comme rôle « d’éduquer » nos clients pour que cela n’arrive pas. Leur ouvrir les yeux.
Merci Amélie d’avoir donné la parole à une collègue 😉
Ou purée,
bravo Marion pour cette franchise et de décrire aussi bien la réalité de ce métier, et merci a Queen For A Day de laisser parler un photographe aussi ouvertement de son métier, sans hypocrisie, sans retenue… J’entame ma seconde année et me reconnais dans chaque mots, anecdotes, histoires, vérités dont nous parle Marion. Il y a des mauvais cotés comme dans tous les métiers mais c’est tellement beau de pouvoir « vivre » de sa passion qu’on les oubli bien vite. ET j’ai pu découvrir ton travail Marion que je trouve superbe.
Show must go on.
Douglas.
[…] Toutes les réponses à vos questions dans ma F.A.Q. • Comment choisir son photographe de mariage ? (sur La Mariée aux Pieds Nus) • 10 conseils pour choisir votre photographe mariage (sur La Mariée en Colère) • Photographe de mariage : un prestataire à part (sur Queen For a Day) […]
Bravo pour cet excellent article ! Je me suis parfois retrouvé dans certaines de tes anecdotes 🙂
Merci d’avoir partagé ton coeur, et du coup cela m’a donné envie d’écrire quelquechose qui s’en inspire 😉
Bonne continuation dans ce métier formidable !
Salutations photographiques 😉
Yannick.
Bonjour et merci pour cet article ! On retrouve beaucoup de points commun et ça fait du bien de lire ceci. Je pense que je vais le garder dans un coin de ma tête un moment voir le partager !
Encore merci.
We are all looking for the thing here.
Bonjour Marion, tout est dit !
Bravo et merci pour cet article rédigé avec le coeur. On ne refera pas le monde, mais remettre de temps à autre les pendules à l’heure n’a jamais fait de mal à personne. Si ça peut faire réaliser à quelques futurs mariés, la charge de travail technique et émotionnelle qu’engendre notre métier, alors un pas en avant sera fait !
Bon courage Marion et continue à rendre les gens heureux, visiblement tu y arrives très bien… 😉
[…] Toutes les réponses à vos questions dans ma F.A.Q. • Comment choisir son photographe mariage ? (sur La Mariée aux Pieds Nus) • 10 conseils pour choisir votre photographe mariage (sur La Mariée en Colère) • Photographe de mariage : un prestataire à part (sur Queen For a Day) […]
Mais quel merveilleux article!
J’aurai pû écrire beaucoup de ces mots. Je suis touchée de lire cette sensibilité qui caractérise beaucoup d’entre nous et nous joue parfois de mauvais tours ( lequel d’entre nous n’a jamais eu les larmes aux yeux ou la colère qui monte en se rendant compte qu’il mange un plateau froid et insipide après avoir beaucoup donné et arrangé ses mariés sur pas mal de points… le dortoir n’en parlons pas j’en serre encore les dents. On ne demande pas la lune, juste un peu de respect et de décence pour produire des images vibrantes et pleines d’émotions. Les mots me manquent mais merci pour cet article qui résume pas mal mon ras le bol de ce magnifique métier.
Un merveilleux article ! S’il m’avait tombé sous la main avant, j’aurais pu prévenir ma soeur peut-être, et elle n’aurait pas engagé cette photographe terrible, à qui il avait fallu donner des consignes sur la façon de photographier durant tout le mariage en lui expliquant quel résultat on voulait obtenir, et tout ça parce que cette fille-là avait prétendu être une professionnelle et avait refusé de discuter les photographies au préalable. Nous avions pensé alors : “C’est super, elle est une vraie pro notre photographe !”, mais finalement même la retouche photo s’est révélée si terrible, que j’ai dû aider ma sœur à le corriger, en éditant ses photos moi-même dans PhotoWorks.
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